Le doublage est une technique consistant à substituer à la langue originale de tournage d’une œuvre audiovisuelle (film, série, etc.), une autre langue afin de diffuser cette œuvre dans des pays étrangers. Désormais, la plupart des œuvres audiovisuelles sont à la fois doublées et sous-titrées. Puisque le doublage permet de se plonger dans l’action en immersion totale, l’immense succès de certaines séries télévisuelles tient en grande partie aux performances vocales du doubleur. Certains films optent pour une solution hybride, entre doublage et sous-titrage : ils font parler certains personnages dans une langue autre que celle du doublage, qui est sous-titrée.
Le sous-titrage est apprécié des spectateurs qui veulent entendre les voix et les bruitages originaux, ou encore par ceux qui veulent s’habituer à entendre une langue étrangère pour mieux l’apprendre. Il permet d’avoir, la plupart du temps, une expérience plus proche de celle que le réalisateur souhaite faire vivre au spectateur.
Les textes des dialogues de doublage ne correspondent pas toujours exactement à ceux des sous-titres. Les contraintes de synchronisme d’une version française et les contraintes d’espace et de temps du sous-titrage n’étant pas les mêmes, cette différence entre les deux versions est inévitable. La langue écrite des sous-titres n’obéit pas aux mêmes règles que la langue orale. Les sous-titres font preuve d’une grammaire plus « correcte » mais sont aussi plus figés. Leur but est d’être limpides et efficaces. Vouloir « faire coller » les sous-titres au texte, ou l’inverse, est considéré par certains auteurs comme une hérésie.
Chaque version (doublée ou sous-titrée) a son langage propre et s’adresse à un public différent. Si des spectateurs s’amusent à comparer les versions et observent de grandes différences, ils ne doivent pas perdre de vue les spécificités inhérentes à chaque méthode.
Le sous-titrage est une technique liée aux contenus audiovisuels, notamment cinématographiques, consistant en l’affichage de texte au bas de l’image, lors de la diffusion d’un programme, comme un film.
Le programme de formation a pour but de développer les compétences et les capacités d’innovation nécessaires afin de maitriser les différentes étapes du sous-titrage dans le milieu du cinéma :
- Le repérage
C’est la première étape au laboratoire. À partir d’une copie du film comportant un time-code (ou TC) et d’une transcription du dialogue, un technicien découpe le dialogue en sous-titres. Le repérage doit faciliter au maximum la lecture du spectateur et pour ce faire, il est établi en fonction des plans et de leur rythme.
- La traduction
Le traducteur reçoit ensuite du laboratoire : un fichier MPEG-1 time-codé, le dialogue numéroté et le fichier informatique contenant toutes les données du repérage. Le fichier retourne au laboratoire pour la troisième étape, la simulation.…
- La simulation
Toujours en vidéo, le traducteur visionne les sous-titres tels qu’ils apparaîtront sur l’écran avec un simulateur. Le simulateur est le premier spectateur, son avis sur les sous-titres est important pour la qualité du travail.
- La gravure, incrustation ou packaging
La gravure (film argentique), l’incrustation (vidéo), ou le packaging (cinéma numérique, DVD) est la dernière étape.
L’avenir de la diffusion de sous-titres dans le domaine de la télévision passera par la disparition progressive de la diffusion télétexte ou incrustation dans l’image à la diffusion. La diffusion étant maintenant presque uniquement numérique (en 2012 tous les vecteurs européens devront être numériques), il suffit d’ajouter autant de composantes de sous-titres dans le flux de données de la chaîne qu’il y a de versions de sous-titres (comme pour un DVD). A la réception le spectateur choisit sa version (pour sourd et malentendant, en français, en allemand, etc.) et le terminal DVB superpose aux images de la vidéo les images des sous-titres. On retrouve donc la flexibilité du télétexte, avec en prime la qualité des sous-titres incrustés à la diffusion (chaque chaîne reste maître de la typographie, des couleurs, etc…).
L’école privilégie un apprentissage pratique, c’est-à-dire « apprendre en faisant ». Dans notre cursus, l’étudiant sera impliqué dans différentes situations (fictives ou réelles) afin d’utiliser les compétences acquises en les faisant évoluer tout au long de sa formation.
L’enseignement sera dispensé par cycle d’apprentissage. Le cursus d’un cycle aboutira à la réalisation d’un projet. Le projet peut être individuel (comme un exposé ou sous forme écrite) ou collectif (réalisation d’un clip publicitaire, court-métrage, etc.).
L’étudiant sera placé en situation de résolution de problèmes, participant ainsi activement au déroulement de son processus d’apprentissage.
Cette formation s’articule autour de 5 cycles d’apprentissage pour une année d’études (entre 6 – 8 semaines par rythme scolaire) et autour de projets individuels centrés sur une thématique imposée par la direction de l’école.
Il est demandé de solides connaissances dans la langue source (la langue du programme à adapter) pour éviter de commettre des erreurs de compréhension. L’adaptateur a en effet la responsabilité de ne pas déformer le sens du texte original. Car si un roman peut être réédité, avec d’éventuelles corrections, le doublage d’un programme audiovisuel l’est rarement, sauf parfois pour des éditions en DVD de films anciens.
L’organisation par cycle d’apprentissage (période) permet aux étudiants d’apprendre d’une manière inductive, en tirant des conclusions à partir de l’expérience vécue
L’organisation modulaire permet le développement d’une approche des principes et des techniques enseignés dans les différents cours et ateliers : observation, écriture, introduction à la technique du plateau et analyse.
L’étudiant pourra ainsi appréhender de manière globale et créative les outils d’observation et la connaissance de la réalité du métier ainsi que les spécificités et les qualités requises pour le travail en équipe.
Les étudiants doivent être en mesure de réaliser d’une part, un projet à partir d’un scénario, et d’autre part, de mettre en œuvre les compétences et les expériences acquises.
En règle générale, l’évaluation sera effectuée tout au long de la formation (épreuves partielles, présence, participation, etc.). Un module d’un cycle (couplé à un projet spécifique) sera acquis par la présentation réussie d’une épreuve finale (ou une somme d’évaluations partielles).
La validation finale de chaque cycle d’apprentissage doit correspondre à l’acquisition d’au moins 80% des modules ainsi qu’à l’obtention minimale de la mention « satisfaisant » pour que le projet de fin de cycle soit validé par le collège des enseignants.
Les inscriptions, dans la limite des places disponibles, seront prises soit pour une formation complète soit pour un cycle d’apprentissage. La période d’inscription est ouverte toute l’année. L’admission sera effectuée sur la base du dossier et du résultat de l’entretien avec le directeur des écoles. En savoir plus…